Du SaaS à l’automatisation IA : comment les PME peuvent reprendre le contrôle en 2025
- Nathan Lorenter

- 18 sept.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 26 sept.
Imaginez une PME de 200 personnes. Au fil des ans, elle a empilé près de 70 abonnements SaaS : CRM, suivi des dépenses, RH, outils collaboratifs…Chaque facture est modeste, mais la somme devient vertigineuse, et personne ne sait vraiment quelles briques sont indispensables.
Le SaaS a été la poule aux œufs d’or du 21ᵉ siècle. Les investisseurs adoraient son ARR prévisible ; les entreprises y trouvaient un moyen simple de déléguer des irritants comme le rapprochement bancaire ou la gestion des notes de frais. Ce succès reposait sur des interfaces claires et des APIs ouvertes : la donnée devenait accessible et exploitable.
Mais aujourd’hui, une question s’impose : sommes-nous encore maîtres de nos outils ?
SaaS vs IA : pourquoi le modèle change
Premier constat : le SaaS enferme. Ce qui paraissait léger est devenu un poids. Les « petits abonnements » s’additionnent, les équipes s’habituent, et l’entreprise se retrouve piégée dans une dépendance coûteuse.
👉 En 2025, une entreprise dépense en moyenne 4 830 $ par employé et par an en SaaS, soit plus de 960 000 $ par an pour 200 collaborateurs (Zylo, 2025).
Deuxième constat : l’IA libère. Fini les interfaces rigides et les intégrations interminables : on parle désormais à ses données en langage naturel, on obtient instantanément analyses, synthèses ou rapports. L’information devient fluide, accessible, actionnable.
Ce constat ouvre la voie à une autre approche : celle des agents logiciels.
Microsoft annonce la couleur
« Les agents logiciels remplaceront progressivement le modèle SaaS d’ici 2030 », affirme Charles Lamanna, Vice-Président chez Microsoft (The New Stack).
Ces agents ne sont pas des gadgets : ce sont des collaborateurs numériques capables d’apprendre vos règles, d’orchestrer vos outils et d’exécuter vos processus du début à la fin. Fini le “SaaS hell”. La bonne nouvelle ? Vous n’êtes pas obligé d’attendre 2030 pour en profiter.
Pourquoi attendre 2030 ?
Une PME peut déjà brancher un moteur d’automatisation, relier un modèle d’IA souverain et créer ses propres agents métiers. ADV, finance, RH, support : chaque service peut automatiser ses tâches répétitives tout en gardant la main sur ses données.
Côté IA, la France a son champion : Mistral AI. La startup a levé 1,7 Md€ en septembre 2025, portée par l’entrée d’ASML (1,3 Md€ investis, ~11 % du capital), ce qui la valorise à près de 11,7 Md€ (Mistral, 2025).
Côté orchestration, l’Europe dispose aussi de solutions solides comme n8n, plateforme open-source installable on-premise, qui laisse aux entreprises la liberté de concevoir leurs workflows métiers. (n8n.io).
La question est simple : pourquoi ne pas commencer à bâtir vos propres agents dès maintenant ?
👉 78 % des décideurs IT européens considèrent désormais la souveraineté numérique comme une priorité stratégique (HarfangLab, 2025).
Cas pratique : automatiser vos comptes-rendus de réunion
Beaucoup paient un SaaS pour obtenir un résumé automatique après leurs réunions. Pourtant, toutes les briques sont déjà là : l’enregistreur de Teams ou Zoom, une transcription, une IA pour générer résumé et plan d’actions.
Un dirigeant peut mettre en place cette automatisation en interne, à coût marginal, tout en gardant ses données et en personnalisant le rendu. Alors pourquoi payer un abonnement supplémentaire ?
👉 Selon Gartner, plus de 40 % des fonctionnalités SaaS actuelles pourraient être reproduites via des workflows automatisés d’ici 2027 (Gartner, 2024).
Ce qui compte pour les dirigeants
Réduire les coûts : arrêter de multiplier les micro-abonnements.
Gagner en agilité : adapter ses outils aux besoins réels plutôt qu’à la roadmap d’un éditeur.
Préserver la souveraineté : garder ses données en Europe, sous sa responsabilité.
👉 En 2024, 55 % des PME européennes déclaraient ignorer où leurs données SaaS étaient réellement stockées (Team.blue, 2024).
L’avenir appartient aux entreprises qui automatisent
Le SaaS a eu son âge d’or, mais pour les PME et ETI, il devient une dépendance coûteuse.Les agents logiciels sont déjà une alternative crédible : ils permettent de travailler mieux, moins cher, et en toute souveraineté.
Le choix est clair : continuer à empiler des abonnements ou construire dès maintenant un modèle plus agile, plus économique et plus sûr.
Chez Iatch, nous en sommes convaincus : l’avenir du logiciel n’est pas le SaaS, c’est l’automatisation intelligente — et cet avenir a déjà commencé.
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